La communication non-violente au quotidien
Pour des relations pacifiques et harmonieuses

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#CNV #OSBD #Observation #Sentiment #Besoin #Demande

La communication non-violente

La Communication Non-Violente (ou CNV) est un outil puissant pour entretenir des relations harmonieuses, inventée dans les années 1970 par le psychologue américain Marshall B. Rosenberg. Mondialement connu pour être le père de la CNV et comme faiseur de paix, il créa en 1984 le Centre pour la communication non-violente. 15 ans plus tard, plus de 60 associations dans le monde faisaient la promotion de la CNV. 

Mais clairement la CNV, qu'est-ce que c'est donc ? Il serait prétentieux de vouloir l'expliquer en un seul article ; aussi à la place je vous recommande de visionner les conférences en ligne de Marshall Rosenberg ou de lire son merveilleux livre "Les mots sont des fenêtres".

Ce que l'on peut dire brièvement c'est que la CNV est une méthode simple et effiace pour apprendre à communiquer sans violence. Elle repose que 4 piliers symbolisés par un bonhomme : le fameux "O-S-B-D". 

  • O pour Observer (il ne s'agit pas d'évaluer mais bien de décrire des faits)
  • S pour dire son Sentiment (il ne s'agit pas d'interpréter ou d'exprimer pour les autres mais bien de s'exprimer à la première personne en disant "je")
  • B pour exprimer un Besoin (il ne s'agit pas de parler d'action mais de besoins inassouvis ou pas)
  • D pour Demander (il ne s'agit pas d'exiger, ni menacer, ni ordonner)

Vous allez retrouver ces 4 piliers de manière très prégnante dans un autre livre du psychologue dont je vais vous parler à présent.


Et si nous options pour la communication non-violente au quotidien ?

Dans cet ouvrage très court, Marshall B. Rosenberg nous offre encore une fois des clés concrètes pour améliorer nos relations et nos échanges au quotidien en optant pour une communication non violente.

Cela consiste à focaliser notre attention sur 4 points :
  • ce qui se passe en moi (ce que j'observe, ce que je ressens physiquement et émotionnellement, ce dont j'ai besoin)
  • ce que je demande
  • ce qui se passe en l'autre (idem pour lui)
  • ce qu'il demande

Etape par étape, Marshall Rosenberge s'appuie sur un cas concret où la communication non-violente n'a pas été pratiquée et nous aide à repérer, démêler et lever les blocages. C'est intéressant de voir tous ces petits pièges d'interprétation, de généralisation, d'évaluation... dans lesquels nous tombons. Heureusement, avec ces éclaircissements, l'auteur nous aide à y faire face. A la fin de chaque étape, 10 situations du quotidien sont proposées au lecteur pour lui apprendre à faire la part des choses. Ce côté pédagogique de l'ouvrage me plait beaucoup car il m'a aidé à bien distinguer les rouages de la CNV au quotidien.

Regardons nos pièges de plus près :

1re étape :

Exprimer ce qui se passe en moi, ce que j'observe : le piège est de mélanger observation et évaluation (par exemples, quand on utilise le verbe "être" ou des verbes de connotation d'évaluation au lieu de décrire, quand on confond prédiction et certitude, quand on manque de précision quant au lieu ou la personne, quand on généralise avec des "toujours" ou des "jamais"...)

Exprimer ce que je ressens : le premier piège est d'utiliser dse mots vagues ou généraux pour décrire ce que nous ressentons (je vais bien). Le second consiste à croire que nous exprimons des émotions alors que ce n'est pas le cas, comme par exemple on utilise "je sens qu'il/elle/tu..." Le troisième plus sournois consiste à exprimer davantage une interprétation du comportement de l'autre que ses ressentis, c'est le cas lorsqu'on dit "se sentir ignoré".

Exprimer mes besoins : "si nous ne sommes pas conscients du lien entre nos besoins et nos sentiments, nous limitons souvent la cause de ces derniers aux seules actions des autres" nous dit Marshall Rosenberg. Lorsque nous exprimons nos sentiments sur un temps impersonnel ou lorsque nous mentionnons les seules actions des autres et nos sentiments, nous tombons dans les pièges de communication et renforçons un sentiment de culpabilité de notre interlocuteur et diminuons sa capacité à interagir avec bienveillance avec nous. Heureusement, l'auteur nous aide à établir une bonne corrélation entre besoins et sentiments et à accepter la responsabilité de nos sentiments et de nos actions.

2e étape : 

Dire ce que je demande : plusieurs pré-requis sont essentiels ici : tout d'abord celui d'exprimer ce que l'on veut et pas ce que l'on ne veut pas. La demande doit cibler des actes clairs et concrets susceptibles de satisfaire nos besoins. Il ne s'agit pas ici d'exiger quoi que ce soit, ni de menacer, ni d'ordonner, ni de chercher à changer les gens, la demande peut recevoir un refus.

3e et 4e étapes : 

Accueillir ce qui se passe en l'autre et ce qu'il demande : la présence et l'empathie sont incontournables ; "ne te contente pas d'agir, sois là". Parmi les pièges : conseiller, surenchérir, moraliser, consoler, raconter, sympathiser voir même clore la question. Il s'agit de porter vraiment son attention sur ce que les autres observent, sur ce qu'ils ressentent, sur leurs besoins inassouvis et sur ce qu'ils aimeraient que nous fassions. Une des clés pour vérifier que nous avons bien compris est la paraphrase ou la reformulation.

Entre éclaircissements théoriques, cas concrets, pièges détaillés et tests corrigés, Marshall B. Rosenberg nous offre une nouvelle merveille que je vous invite à découvrir pour vous-mêmes.

Bonne lecture !

08/04/2023


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